31 juillet 2015

Des nouvelles du prince Amedeo

Après son mariage avec Elisabetta Maria Rosboch von Wolkenstein le 5 juillet 2014 à Rome, le prince Amedeo souhaitait s'établir en Belgique auprès de ses parents. Détenteur de plusieurs diplômes et fort d'expériences professionnelles à New York, la presse a indiqué il y a peu que l'aîné de la princesse Astrid travaillait désormais pour McKinsey & Company à Bruxelles. Il s'y occupe de la stratégie financière des grandes entreprises. Mais la presse a davantage parlé ces derniers jours de son renoncement à ses droits de succession.



« Les pouvoirs constitutionnels du Roi sont héréditaires dans la descendance directe, naturelle et légitime de S.M. Léopold, Georges, Chrétien, Frédéric de Saxe-Cobourg, par ordre de primogéniture.
Sera déchu de ses droits à la couronne, le descendant visé à l'alinéa 1er, qui se serait marié sans le consentement du Roi ou de ceux qui, à son défaut, exercent ses pouvoirs dans les cas prévus par la Constitution.
Toutefois il pourra être relevé de cette déchéance par le Roi ou par ceux qui, à son défaut, exercent ses pouvoirs dans les cas prévus par la Constitution, et ce moyennant l'assentiment des deux Chambres. » 
Article 85 de la Constitution

Comme le précise l'article 85 de la Constitution, le consentement officiel du Roi au mariage d'un Prince ou d'une Princesse de Belgique est nécessaire pour ne pas perdre sa qualification dynaste. Et comme tout acte du Roi doit être contresigné par un Ministre, l'assentiment du Gouvernement est donc naturellement requis. Cette disposition avait été introduite en 1891 à la demande du roi Léopold II. La perte des droits de succession du prince Amedeo remonte donc au 5 juillet 2014, mais sa position était alors floue. Face à un gouvernement en affaires courantes, on pouvait s'attendre à une régularisation a posteriori du mariage, ce que la Constitution n'interdit pas. Ce fut d'ailleurs le cas pour le mariage de ses parents. En effet, non-dynaste lors de ses noces en 1984, la princesse Astrid n'avait pas dû obtenir cet aval officiel. Mais en 1991, suite à l'abrogation de la loi salique, un consentement a posteriori avait été accordé afin que la princesse Astrid et ses enfants puissent intégrer l'ordre de succession au trône.



Mais la presse a fait savoir que le prince Amedeo n'avait pas souhaité obtenir de consentement pour son mariage et qu'il était sorti de son plein gré de l'ordre de succession, une manière pour lui de renoncer à tout rôle officiel et de mener une vie libre de toutes contraintes. C'est la première fois qu'un membre de la famille royale prend une telle décision. Naturellement, la descendance du prince Amedeo ne sera pas dynaste. Le titre de Prince de Belgique et le prédicat d'Altesse Royale n'étant pas liés au caractère dynaste d'un membre de la famille royale, le prince Amedeo conserve donc ce titre et ce prédicat qu'il transmettra à ses enfants en plus de ses titres autrichiens. En ce qui concerne son épouse, celle-ci ne porte pas le titre de Princesse de Belgique en son nom propre. Un arrêté royal de 1991 a mis fin à l'attribution automatique du titre aux conjoints des membres de la famille royale. Il appartient donc de la nommer « Princesse Amedeo de Belgique ».

Le Soir Magazine


La presse, notamment Le Soir Magazine, ont rapporté que le prince et la princesse Amedeo avait emménagé au sein du Domaine du Stuyvenberg, à quelques mètres seulement de la Villa Schoonenberg occupée par la princesse Astrid et le prince Lorenz. Ce domaine abrite également le Château du Stuyvenberg, demeure des reines Elisabeth puis Fabiola, ainsi qu'une ferme-château et des dépendances. Et c'est l'une d'elles qui abrite désormais le foyer du couple princier. RoyalementBlog a d'ailleurs pu établir qu'il s'agissait à l'origine de remises auxquelles étaient juxtaposées au début du XXe siècle une volière. Il n'est pas impossible que ce bâtiment en briques rouges ait abrité des membres du personnel par la suite. En plus de parcs situés dans le domaine, le prince Amedeo et son épouse peuvent également profiter d'un court de tennis situé non loin de leur demeure.



Plus d'informations :
- sur les titres de la famille royale belge : lien
- sur le Domaine du Stuyvenberg : lien       

22 juillet 2015

Le prince Laurent et la princesse Claire au Te Deum à Mons

Comme il est de tradition le jour de la Fête Nationale, les couples princiers se rendent dans les provinces tandis que le couple royal assiste au Te Deum en la cathédrale des Saints Michel-et-Gudule à Bruxelles. Cette année, Mons et sa collégiale Sainte-Waudru accueillaient le prince Laurent et la princesse Claire. Parmi les invités se trouvait le Prince de Ligne, fils aîné de la princesse Alix de Luxembourg, dont le statut de Prince du Salon Bleu au sein de l'ordre protocolaire le fit remonter la nef juste avant la ministre fédérale. Une fois arrivé, le prince Laurent passa en revue un détachement de militaires. Ayant rejoint son épouse sur les marches de l'édifice religieux, le couple fut officiellement accueilli par le bourgmestre, le gouverneur et le commandant militaire de la province. La collégiale était comble entre officiels, invités et public, tandis que plus d'une centaine de personnes se trouvait à l'extérieur. 



Le Te Deum, voulant dépasser les convictions religieuses et opinions philosophiques de chacun, commença à onze heures. Il se clôtura par une Brabançonne entonnée environ vingt minutes après le début de la cérémonie. Le couple princier remonta la nef sous les applaudissements puis alla signer le livre d'or de la ville. Alors que le prince Laurent et la princesse Claire prenaient le temps de saluer les personnes à l'extérieur, les invités furent priés de se diriger au plus vite vers l'hôtel de ville. Une réception y était organisée dans le Jardin du Mayeur, ce qui était appréciable vu le temps assez lourd. Le bain de foule terminé, le coule princier gagna en voiture le lieu de réception. Le bourgmestre de Mons, Elio Di Rupo, y prononça un discours en évoquant le titre de Capitale européenne de la Culture qui échoit à la ville en cette année 2015, suivi du gouverneur de la province de Hainaut qui porta finalement un toast au Roi. 





Durant la réception, le prince Laurent resta à l'écart, préférant discuter longuement avec quelques personnalités même s'il répondit favorablement à quelques demandes de photographies. De son côté, la princesse Claire alla directement à la rencontre des nombreux invités, mêlant représentants du monde politique, judiciaire, militaire ou encore patriotique. Elle recueillit un grand succès, loin d'être avare en sourires et enchaînant les poignées de mains et les photos-souvenirs. Devant une telle disponibilité, il était difficile d'y résister pour quiconque avait un appareil photo ou autre Smartphone... ! Elle n'hésita par ailleurs pas à indiquer à ceux qui lui posaient la question que les enfants, Louise, Nicolas et Aymeric, se trouvaient actuellement en camp scout. On lui parla même de sa sœur, Joanna, avec qui la fille d'une des invités avait suivi jadis les mêmes cours de danse. Un ancien combattant fut quant à lui très heureux de pouvoir lui faire la bise. Mais il était déjà l'heure de regagner Bruxelles, le secrétaire-général de la Maison du Roi, bien que fort sympathique, ayant d'ailleurs déjà fait comprendre à la Princesse qu'il fallait reprendre la route. Le couple posa alors une dernière fois, ensemble, puis prit congé de l'assemblée sous les applaudissements. 








16 juillet 2015

Archives : communion de Guillaume et de Marie-Christine

La première communion du prince Guillaume de Luxembourg et de sa cousine l'archiduchesse Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine s'est déroulée en l'église de Fischbach en mai 1989. C'est l'archevêque de Luxembourg, Mgr Jean Hengen, qui officia comme en 1981 pour le baptême du fils aîné du grand-duc héritier Henri et de la grande-duchesse héritière Maria Teresa. Après la cérémonie religieuse, les invités regagnèrent le château de Fischbach où les deux communiants se virent offrir un livre chacun par l'archevêque Hengen.

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

Parmi les invités figuraient bien entendu le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, l'archiduc Carl-Ludwig et son épouse, née princesse Yolande de Ligne (grands-parents paternels de Marie-Christine). Les deux frères de Guillaume, Félix et Louis, étaient présents tout comme Imre et Christoph, les frères de Marie-Christine. Effectuant alors un stage à la Commission européenne à Bruxelles, le prince Guillaume (oncle et parrain du communiant) avait fait le déplacement ainsi que l'archiduchesse Alexandra (tante de Marie-Christine), venue avec son fils Felipe Riesle, sans oublier le prince et la princesse Piotr Galitzine. Apparentés à la famille et proches d'Henri et Maria Teresa depuis leur installation au grand-duché, ils étaient venus avec trois de leurs filles : Xenia, Tatiana et Alexandra. Et enfin, on pouvait également reconnaître la princesse Elisabeth, duchesse douairière de Hohenberg (sœur du grand-duc Jean), présente à tous les rendez-vous familiaux puisque vivant discrètement à Fiscbach, ainsi que la princesse Maria Anunciata de Liechtenstein dont la mère, Margaretha, venait de mettre au monde quelques jours plus tôt un garçon à Bruxelles.


© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont

© Photo Gaston Mirgain / Collection privée Valentin Dupont